vendredi 10 août 2007

A la recherche d'un texte...

Je cherche un texte à monter avec ma petite troupe. 2 à 3 hommes et 1 femme.

Pas simple. Pas encore trouvé.
Si quelqu'un a une suggestion, je suis preneur!

Ce que j'ai lu ces derniers temps pendant ma quête:

  • The Cocktail Party, T.S. Eliot: Pas sûr que la pièce ait été traduite en français. La tentative d'Eliot de partir d'un genre de drame bourgeois très conventionnel (et plutôt drôle) et de le frotter à une dimension tragico-mystique ne fonctionne pas très bien à mon sens. Mais il y'a de très beaux passages.

  • L'absence de Guerre, David Hare: Excellente pièce qui suit la campagne d'un leader travailliste face au gouvernement conservateur sortant. Ressemble tellement aux problématiques du PS que c'en est terrifiant.

  • Vêtir ceux qui sont nus, Luigi Pirandello. Pièce intéressante, moins complexe à monter que les pièces plus connues de Pirandello. Beau personnage féminin.

  • An Inspector Calls, J.B. Priestley. Fausse pièce policière mais vraiment moraliste. Une pirouette marrante et personnage d'inspecteur odieux sans doute rigolo à jouer mais le tout est trop pesant.

  • L'impromptu de l'alma, Ionesco. Satire indigèste de la critique.

  • Black Comedy, Peter Shaffer: Principe très intéressant: début de la pièce dans le noir avec comédiens qui semblent parfaitement à l'aise. Puis panne d'électricité et les lumières s'allument pour les spectateurs tandis qu'elles s'éteignent pour les protagonistes! En soi, c'est très prometteur en termes de jeu avec la possibilité de jouer 'gros' puisque les personnages ne sont pas sensés se voir les uns les autres mais la trame est lourdingue.

  • White Lies, Peter Shaffer: Pendant de la précédente. Pas passionant.

  • 5 finger exercise, Peter Shaffer: Drame familial assez méchant avec de bons passages.

  • Knives in Hens, David Harrower: paysanne qui découvre l'amour et la poésie. Texte faussement compliqué. Bof.

Infaillibilité du comédien.

Un ex-collègue a un jour assisté au malaise d’une grande comédienne sur scène. Il a passé une soirée formidable. Les pompiers sont arrivés et ont voulu évacuer la grande comédienne. Celle-ci a refusé : show must go on oblige. Elle est ensuite resté encore une heure seule en scène...
La martyrologie ne m'est pas une discipline très sympathique. C'est douleureux d'être artiste mais n'attendons pas de voir des artistes souffrir pour les applaudir et ne les applaudissons pas parce qu'ils souffrent.

Mon ex-collègue a présenté ça comme sa plus forte expérience de théâtre… Le fait que la pièce était de EE Schmitt n’enlève rien au fait que le malaise d’une grande comédienne n’aurait pas du être le clou de la soirée.